Historique UMIH

Le concept d’une fédération nationale réunissant l’ensemble des syndicats du territoire français remonte à la Seconde Guerre Mondiale.

Pendant l’occupation en effet, pour faire face aux restrictions qui sévissent dans tous les secteurs, le gouvernement de Vichy demande à chaque corps de métier de mettre en place des « Comités d’Organisation », en vue de répartir auprès des professionnels les produits de premières nécessités.

Dés 1940 va donc être créé un organisme de ce type dans l’hôtellerie, secteur jusque là composé de chambres syndicales ou unions patronales locales, à l’échelle des villes et des départements, qui correspondaient aux structures artisanales et corporatistes en vigueur.

La nouvelle organisation, prolongée par les syndicats départementaux de la Répartition, conduira les hôteliers, restaurateurs et débitants de boissons à prendre conscience de leur poids économique global et à faire corps, au point qu’à la Libération, les dirigeants des principales organisations syndicales de Paris et de Province décideront de fonder une Fédération nationale, rassemblant toutes les forces vives de l’hôtellerie de France et d’Outre Mer.

Cette structure prendra le nom de Fédération Nationale de l’Industrie Hôtelière : FNIH

La FNIH est officiellement née le 26 Novembre 1946 (……). Le nom qu’on lui donne traduit toute l’ampleur du projet (…). L’organisation rassemble les trois activités ou branches  qui la constituent : hôtels, restaurants et débits de boissons, avec pour objet la représentation et la défense des intérêts de tous les professionnels qui conditionnent son développement.

A la fin de la guerre, la profession ainsi unifiée ne regroupera pas  moins de 200 000 adhérents : hôteliers, restaurateurs et cafetiers de France et des territoires d’Outre-Mer, chiffre qui ne sera ensuite plus jamais atteint.

L’étiolement de certaines professions comme celle des cafetiers fera des ravages et le besoin de se syndiquer ne se fera sentir que lorsqu’on pourra en tirer quelques avantages.

 

1999 – Naissance du « Syndicat du XXIème siècle »

C’est dans FNIH INFO de mars 1999 qu’André Daguin titre son éditorial « Bravo » pour féliciter tous ceux qui ont compris les vertus de l’UNION …. Indépendants, indépendants franchisés, indépendants regroupés en chaînes volontaires, gestionnaire d’hôtels de chaînes intégrées et près de 50% des adhérents de la CFHRCD, qui ensemble ont décidé « avec la SNRPO, le SFH et toute la FNIH ( le CLUS les rejoindra en 2000) de jeter les bases du mouvement professionnel syndical qui aura pour mission de faire entrer nos métiers dans le XXIème siècle(….). Construire une machine syndicale digne de notre temps, capable d’une grande technicité dans ses services, représentant désormais plus de 80% des entreprises du secteur, présente sur l’ensemble du territoire, « politiquement »représentative de l’ensemble de nos métiers reconnue par tous, y compris les instances européennes et internationales, et ouverte au dialogue »

Tours, 23 Novembre 1999 tous les parrains et pères-fondateurs, (….) procréé à la fois par la FNIH, le GNC, le SFH, le SNRPO et le CLUS, donne naissance à l’UMIH !

 

Témoignage

Paul PAMARD - Pdt d'Honneur UMIH 84

Paul Pamard : Hôtelier – Hôtel Bristol à Avignon de 1964 à 2002

Son parcours
De 1964 à 1980 : Président des Hôteliers
De 1980 à 1992 : Président du Syndicat FNIH84 / UMIH84
2002 : Retraité et Président d’Honneur
Mandats 2006-2012 : Administrateur aux RSI
De 1967 à 2005 : Juge du Tribunal de Commerce
Membre de l’IFM depuis 1975
De 1994 à 1996 : Président UMIH PACA

Le syndicalisme s’apprend ; il faut du temps et de l’expérience.

C’est ce que j’ai puisé dans les présidents départementaux, régionaux et nationaux. L’union des professionnels débouche toujours vers une solution. A chaque point gagnant, le résultat rejaillit sur la profession toute entière (Baisse de la TVA). Pour arriver à cela il faut savoir écouter, savoir maitriser, savoir agir sans démolir l’avenir de la profession.

Le syndicalisme c’est la dévotion aux autres sans en prendre la gloire et c’est le plus difficile. La commission des SAGES dont je suis membre à l’IFM, c’est l’amalgame de toutes ses vertus, de toutes ses expériences qui perpétuent l’esprit du métier d’Hôtelier-Restaurateur, Limonadier.

Paul Pamard, Ancien Président de l’UMIH 84